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Deux salles du premier étage accueillaient dix peintures de l’artiste américain Peter Saul (1934, San Francisco). Peintre virtuose, héritier revendiqué de Philip Guston et de Max Beckmann – il étudia à Saint-Louis dans l’université où ces deux peintres avaient auparavant enseigné –, Saul n’a eu de cesse, au cours de sa carrière, d’aller à contre-­courant des modes et des avant-gardes. Alors que le minimalisme prenait le relais de l’expressionnisme abstrait, Saul choisit une figuration ironique et méchante. Il se démarque aussi du Pop Art, dont certains historiens le considèrent pourtant comme un précurseur, en chargeant ses toiles d’une virulence politique bien éloignée de la fascination consumériste. Les militaires et les 
présidents américains pendant la guerre du Vietnam, les critiques d’art et les œuvres consacrées, les figures religieuses et les idéologues iconiques, en sont les 
principales cibles. Mais ses charges visent aussi à renouveler les paradigmes artistiques prédominants, faisant de lui une figure tutélaire pour des artistes tels que Paul McCarthy, Jim Shaw ou Mike Kelley.
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