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Avec près d’une trentaine d’œuvres occupant tout le quatrième étage, First Spaceship on Venus proposait un premier bilan du travail de Sylvie Fleury, six ans après 
sa première exposition à la galerie Rivolta de Lausanne, où elle avait présenté ses désormais célèbres Shopping Bags. Depuis, Sylvie Fleury n’a cessé d’approfondir un travail à l’interface des mondes de l’art et de la mode, revisitant les icônes modernistes en les associant avec des produits de consommation de luxe, ou de « sous-cultures » spécialisées, telles que le « New Age ». Cette mise en parallèle prive les œuvres de leur contexte d’origine pour les projeter dans un registre où la valeur d’un objet ne tient pas à la signification qu’il produit, mais à la consommation qu’il suscite. Les First Spaceships on Venus, ces fusées aux couleurs de vernis à ongles qui diffusaient du rock de « girl groups », participaient donc de la même stratégie de télescopage des imaginaires que 
les sculptures, vidéos, sérigraphies et peintures murales qui composaient l’exposition.

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