L’œuvre d’Aldo Walker (1938–2000) comporte deux grands ensembles principaux : les Logotyp (des objets expérimentaux) et les Pictogrammes (peintures à ligne claire). Avec une trentaine d’œuvres réparties 
en quatre salles, l’exposition proposait un aperçu significatif du travail de cet artiste conceptuel qui, en 1986, avait représenté la Suisse avec John M Armleder à la Biennale de Venise. Mystérieux ou absurdes, accouplant l’inassociable, les Logotyp sont avant tout des relais pour l’imaginaire. Toute métaphore y est obtuse, mais le spectateur ne pourra s’empêcher de les rechercher. D’une manière comparable, ses peintures au trait, commencées en 1981, mettent en évidence le processus perceptif par lequel l’imagination complète 
le regard. Les corps se font viande indistincte, bébé ou monstre, ou simple signe sur un fond monochrome.