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Everything Must Go!, 1974-1999. Rétrospective

Avec plus de 150 œuvres, dessins, peintures et installations, la rétrospective de Jim Shaw (1952, Midland MI) occupait tout le quatrième étage et cinq salles du deuxième étage, dont la plus grande était consacrée aux Thrift Store Paintings : la collection de 442 peintures trouvées par l’artiste dans des brocantes. Shaw participe à l’élabo­­ra­tion des enjeux de sa génération, notamment à la critique du statut de l’auteur et, en conséquence, à la négociation de la perte de l’aura de l’œuvre. Dans la profusion d’images que l’artiste crée ou recueille, le specta­teur est renvoyé à la condition malaisée d’arbitre idéo­lo­gique. Shaw travaille le plus souvent avec des œuvres formant de larges corpus. Ainsi, My Mirage (1986-1991), vaste fiction biographique d’un personnage nommé Billy, compte près de 170 pièces. Depuis 1992, Shaw transcrit ses rêves en dessins (Dream Drawings) et réalise en sculpture les œuvres d’art qui lui apparaissent durant son sommeil (Dream Objects). L’ensemble Thrift Store (Salle bleue) (2000) montré durant cette exposition a été offert au musée par l’artiste en 2016.

  • Exposition organisée par Fabrice Stroun, en collaboration avec 
le Casino Luxembourg
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